21 septembre 2009
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15:59
Si je m'interrogeais il y a peu sur l'utilité d'un blog, et naguère encore sur celle d'Internet, je
ne barguigne plus car c'est bien grâce à la toile que j'ai fait connaissance cette semaine d'un chanteur inclassable, d'une délicieuse libraire et d'un discret écrivain-poète
auxquels j'aurais eu peu de chances d'accéder autrement...
Bien sûr, on n'envoie quasiment plus de lettres manuscrites. C'est dommage tout de même, tant était grande la joie de rédiger des nouvelles fraîches à insérer dans une enveloppe épaisse munie d'un timbre choisi tout spécialement pour le destinataire ; et de découvrir la réponse plus ou moins fébrilement attendue.
Mais seuls les réseaux Internet permettent cette multiplication de liens virtuels qui deviennent parfois réels.
Ainsi, par le truchement d'un "ami" - qui m'avait recommandé une "amie" - dont la fille est libraire, etc., il m'a suffi, comme en jouant, de dire : " Je demande la fille " pour la voir derrière le stand de sa librairie au Salon des Ecrivains à Rambouillet (Labyrinthes 2/6 rue Chasles à 78120 Rambouillet) et pour si bien sympathiser que nous allons devenir de vraies amies, croix de bois, croix de fer...
A son stand, j'aperçois alors la moue un peu lasse de l'écrivain (pas écrivaine du tout !) Pascale Petit dont j'avais lu la très novatrice Manière d'entrer dans un cercle et d'en sortir grâce à François Bon (voir mes liens) qui l'avait publiée au Seuil dans sa collection Déplacements.
Lui rappeler sa lecture d'extraits de ce livre, tout nouveau bébé à l'époque, à une soirée MyCroft illumine soudain son visage.
A une grande table s'ennuie Giovanni-Michel Del Franco, un écrivain franco-italien jusqu'alors tout à fait inconnu de moi mais dont un titre m'attire : La poésie fout l'camp, Léo, recueil de poèmes de 2003 qui me tombe dessus alors que Philippe Guillard m'avait tout récemment assassinée...
Et le soir même, au Gobe Lune (petit rade populaire de la rue de Bagnolet qui va, hélas, disparaître avec ce mois de Septembre...), ledit Phiphi a réitéré son exploit et m'a pour la seconde fois émue aux larmes, moi à qui les puissantes phrases crève-coeur et pousse-au-cul de Ferré manquent si cruellement !
Alors, coîncidence ?
Oui : simultanéité des faits selon les dictionnaires.
Non : concordance ; au coeur du mot, un coeur bat !
C'est chouette, non ?
Bien sûr, on n'envoie quasiment plus de lettres manuscrites. C'est dommage tout de même, tant était grande la joie de rédiger des nouvelles fraîches à insérer dans une enveloppe épaisse munie d'un timbre choisi tout spécialement pour le destinataire ; et de découvrir la réponse plus ou moins fébrilement attendue.
Mais seuls les réseaux Internet permettent cette multiplication de liens virtuels qui deviennent parfois réels.
Ainsi, par le truchement d'un "ami" - qui m'avait recommandé une "amie" - dont la fille est libraire, etc., il m'a suffi, comme en jouant, de dire : " Je demande la fille " pour la voir derrière le stand de sa librairie au Salon des Ecrivains à Rambouillet (Labyrinthes 2/6 rue Chasles à 78120 Rambouillet) et pour si bien sympathiser que nous allons devenir de vraies amies, croix de bois, croix de fer...
A son stand, j'aperçois alors la moue un peu lasse de l'écrivain (pas écrivaine du tout !) Pascale Petit dont j'avais lu la très novatrice Manière d'entrer dans un cercle et d'en sortir grâce à François Bon (voir mes liens) qui l'avait publiée au Seuil dans sa collection Déplacements.
Lui rappeler sa lecture d'extraits de ce livre, tout nouveau bébé à l'époque, à une soirée MyCroft illumine soudain son visage.
A une grande table s'ennuie Giovanni-Michel Del Franco, un écrivain franco-italien jusqu'alors tout à fait inconnu de moi mais dont un titre m'attire : La poésie fout l'camp, Léo, recueil de poèmes de 2003 qui me tombe dessus alors que Philippe Guillard m'avait tout récemment assassinée...
Et le soir même, au Gobe Lune (petit rade populaire de la rue de Bagnolet qui va, hélas, disparaître avec ce mois de Septembre...), ledit Phiphi a réitéré son exploit et m'a pour la seconde fois émue aux larmes, moi à qui les puissantes phrases crève-coeur et pousse-au-cul de Ferré manquent si cruellement !
Alors, coîncidence ?
Oui : simultanéité des faits selon les dictionnaires.
Non : concordance ; au coeur du mot, un coeur bat !
C'est chouette, non ?