21 juillet 2012
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Décidément, ce garçon tout jeune a une magnifique intelligence des
rapports humains.
Ses deux premiers films étaient superbes.
Avec Laurence
Anyways, attention : grand art !
Suzanne Clément n'avait rien à prouver, ni Melvil Poupaud, mais
le réalisateur leur a fait sortir des choses si profondes qu'on en reste confondu.
Nathalie Baye aussi fait remarquablement évoluer son personnage de
mère.
Melvil Poupaud est si convaincant que l'on oublie vite sa
performance pour admirer le personnage attachant qu'il endosse avec subtilité. C'est à mon sens pour le moment son plus grand rôle.
Cette expérience peu courante et très particulière met la passion de Laurence et de
Frédérique à rude épreuve, sert de révélateur à leurs natures respectives et nous prend aux tripes.
D'où Xavier Dolan, ce tout jeune homme, tient-il une telle science des rapports amoureux
?
Comment arrive-t-il à nous faire sentir si proches de ses personnages dans des situations très
éloignées de nos propres expériences ? A nous faire rire avec eux ?
(jamais d'eux).
On dit qu'il en fait trop dans l'esthétisme mais c'est faux, car c'est aussi la beauté des
plans, des paysages, des costumes et des gens qui nous tient raides émerveillés pendant toute la projection, particulièrement devant les gros plans sur le ( les )
merveilleux visage changeant de Melvil Poupaud, qui crève l'écran...
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