Pas moi !
Je sors avec deux amis d'un film qui semble avoir convaincu du beau monde puisqu'il a obtenu le British Academy Film Award du meilleur film britannique, excusez-moi du peu : " La taupe " et pardonnez-moi d'être aussi nulle car je ne vous en dirai rien, n'ayant du début à la fin strictement rien compris !
Certes les histoires d'espionnage m'ont toujours fait bailler.
Je me souviens avoir lu dans les 60's un roman de John Le Carré : " L'homme qui venait du froid " sur lequel mes copains se jetaient tous, comme ils couraient aux premiers James Bond ou faisaient des gorges chaudes des westerns américano-anti-indiens qui, outre qu'ils me barbaient, me hérissaient...
Moi, ces histoires anglo-américano-anti-soviétiques, primaires ou secondaires, me laissaient - ça s'impose - de glace...
De même aujourd'hui, j'ai eu beau creuser patiemment moi aussi, La taupe m'a enterrée profond sous des rebondissements tous aussi incompréhensibles les uns que les autres et à part quelques passages d'interrogatoires sanglants ou d'exécutions brutales qui me firent sursauter, je me suis copieusement enquiquinée, malgré des acteurs impeccables et une image superbe.
Aussi, voir le chef s'installer confortablement dans son fauteuil cossu devant son bureau imposant, l'air satisfait, m'a juste donné à penser que c'était la fin de ses emmerdes et pour moi, enfin, la fin du film... Ouf !
C'est la première fois de ma vie de cinéphile qu'une intrigue m'échappe aussi complètement et je n'achèterai même pas le livre de Le Carré dont le film a été tiré. Il est plus que probable que décidément ce Georges Smiley ne m'intéresserait pas davantage ...